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Astrapi

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Astrapi : l’histoire d’un magazine pas comme les autres

En 1977, Bayard presse veut créer un nouveau magazine, pour les enfants trop grands pour lire Pomme d’Api et pas assez pour lire Okapi. Il s’appellera Astrapi. Ce nom résonne comme une formule magique, à l’image d’une fée dans une histoire publiée dans Pomme d’Api qui s’exclame : « Astrapi, je te pi, Astrapan, je te pan ! ». Le numéro 1 paraît le 1er octobre 1978.

Astrapi, Astrapan

Astrapi ne ressemble à aucun des journaux qui existent à cette époque ! On y trouve des bandes-dessinées, dont « Touffu le chien sans chaîne » ou « les copains des tilleuls », mais aussi des recettes, des bricolages, des reportages, des blagues, des textes pour réfléchir… Et bien sûr l’Astrapan, un supplément détachable, qui traite de grands sujets documentaires et qui peut prendre plein de formes différentes : maquette de château-fort, poster, mini-livre, jeu de société… L’idée des concepteurs d’Astrapi, c’est de faire un journal copain, qui se lit avec les mains aussi bien qu’avec la tête, pour apprendre en s’amusant et développer sa créativité. Pari réussi : Astrapi enthousiasme vite les enfants et leurs parents !

Astrapi à la pointe

Astrapi veut toujours surprendre, faire rire et innover. Pendant les années 80, on y découvre de nombreux dessinateurs et auteurs qui auront beaucoup de succès par la suite : Yves Chaland, Grégoire Solotareff, Pef, Floc’h, Yvan Pommaux, Koechlin, Léo… En 1984, Astrapi est un des premiers journaux à réaliser un dossier entièrement illustré sur ordinateur. 
Déjà, les trucastuces font rire ses lecteurs et les fiches « parent-enfants » illustrées par Bernadette Després aident les enfants à réfléchir à leurs petits soucis de la vie quotidienne. A la fin des années 80, l’inspecteur Bayard, de Jean-Louis Fonteneau et Olivier Schwartz, rejoignent les héros d’Astrapi pour des enquêtes palpitantes.

Un journal toujours d’actualité

Dans les années 90, Astrapi s’adapte aux nouveaux besoins des enfants : décoder le flux d’informations qui leur parvient à travers les journaux télévisés pour mieux comprendre le monde qui les entoure. Toujours rigolo et original, il propose un « petit journal », comme celui des grands, afin d’expliquer l’actualité à ses lecteurs. Pic et Pik, les jumeaux dessinés par Claude et Denise Millet, viennent donner des conseils pratiques aux lecteurs. Nouveaux venus également, les quatre héros de la Rédac qui sont inspirés des vrais journalistes de la rédaction.

Tout fluo, tout beau !

Les années 2000 sont pour Astrapi l’occasion d’un nouveau changement, symbolisé par la couleur orange fluo. Astrapi garde sa fantaisie et sa modernité en faisant appel à de jeunes illustrateurs talentueux, en multipliant maquettes et découpages. Des rubriques comme « Pense pas bête » incitent les lecteurs à réfléchir aux grandes questions philosophiques de la vie, et abordent beaucoup de sujets sur la vie d’enfants. Les trucastuces du numéro 1, les BD et les recettes sont toujours là, et le pari est toujours tenu. Plus de trente ans après sa création, ses anciens lecteurs, devenus parents à leur tour, confirment que le magazine les a aidés à bien grandir.

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